A QUOI JOUENT LES MILLIARDAIRES DES GAFA?

JEU NUMERO 1 : ALTIUS OU S’ENVOYER EN L’AIR

Excusez l’expression mais c’est ce qu’a réalisé Jeff Bezos avec sa société Blue Origin et sa fusée New Shepard. Son petit voyage dans l’espace avec son frère Mark, Wally Funk ,82 ans, et un jeune client à 28 millions d’euros lui a offert le “ meilleur voyage de sa vie “ selon ses dires.

Elon Musk n’est pas en reste avec sa société SpaceX et ses fusées Falcon. Objectif, mise en orbite de 1700 satellites. Pour l’instant on approche du millier de réalisations. Bonjour les embouteillages au dessus de nos têtes, sans compter les débris qui risquent de retomber sur nos petits cerveaux. Mais d’ici une dizaine d’années plus question de se cantonner à une orbite géostationnaire. En route pour Mars, pour préparer la colonie d’un million d’heureux élus. Notre milliardaire a quand même fait savoir qu’il ne serait pas des premiers voyages dont les participants, selon lui, mourraient probablement.

JEU NUMERO 2 : CITIUS OU ROULER A UN TRAIN D’ENFER

Pour cela, nous retrouvons Elon Musk et son Hyperloop, le train magnétique circulant dans un tube à basse pression et qui pourrait relier San Francisco à Los Angeles en 30 minutes. Hélas Richard Branson, le fondateur de Virgin lui a volé la vedette( comme il l’avait volé à Jeff Bezos en étant le premier à avoir effectué un voyage aux limites de l’espace avec son avion spatial) en investissant, à travers sa société, dans l’Hyperloop. On aurait les moyens mais on ne se fait pas de cadeau entre milliardaires .



JEU NUMERO 3 : LUDIUS OU JOUER A PERDRE LE REEL

Ne cherchez pas le sens du troisième mot de la formule olympique. Là j’ai un peu triché avec ce néologisme de mon invention. C’est ici qu’intervient le troisième larron du club des milliardaires, Mark Zuckerberg, avec son nouveau, mais pas si nouveau que cela, pensons à Second Life, concept de réseau social, Meta. Meta pour nous conduire vers le Metavers, fait d’espaces virtuels interconnectés en réalité augmentée. Grâce à un casque VR, et l’idée qu’on pourrait créer un plus grand sentiment de présence “ virtuelle “ qu’avec une interaction avec une vraie personne, on génèrera son avatar. Il sera alors plus facile d’espionner ses regards, les mouvements de son corps, les lieux qu’il investit et donc a minima, aspirer encore plus de données.

EST-CE QUE LE JEU EN VAUT LA CHANDELLE?

On pourrait bien sûr penser que ces projets ou inventions vont améliorer notre futur et certains le feront peut-être. Mais toutes ces intentions ou réalisations excessivement coûteuses, tant en énergie qu‘en milliards, valent-elles la peine d ‘être développées dans l’état actuel de notre planète et de nombre de ses habitants?

Ces “ enfants “ gâtés par l’argent, leur niveau d’intelligence et leur environnement social ne feraient-ils pas mieux de consacrer leur énergie et leur richesse à contribuer à des recherches, même si certaines de leurs actions y contribuent, pour soigner notre planète, lutter contre ses dérèglements et investir dans l’avenir de l’Homme sur Terre et dans un monde réel, mais peut-être trop réel pour eux.

Vision naïve, déconnectée des réalités économiques, simpliste probablement, mais il faudrait éventuellement se mettre à penser le monde non en mode conquête mais en mode restauration voire reset pour utiliser le langage de la Silicon Valley.

 
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