Y, Z, ALPHA,GENERATIONS ECOLOGIQUES ?

Plus des trois quarts des jeunes français  se disent intéressés par la thématique climatique et un grand nombre d'entre eux souffrent d'éco-anxiété face à l'aggravation des phénomènes météorologiques et à l'implication des médias dans l'information environnementale . En même temps près de la moitié semble sceptique devant la réalité du changement climatique. Paradoxalement cette prise de conscience plutôt élevée ne s'accompagne pas toujours d'une adaptation du mode de vie des générations climat.

Accros aux smartphones et au numérique

Le streaming contribue largement à l’empreinte carbone du Net par la place qui lui est nécessaire dans les datas centers très consommateurs d’énergie et d’eau.

Mails, WhatsApp, Tik Tok, You Tube, Spotify et autres, toutes applications largement utilisées par les jeunes générations et qui contribuent de façon non négligeable aux émissions de CO2 et de gaz à effet de serre. Les IA aux algorithmes évolutifs seront aussi certainement très gourmandes en électricité et eau. Les jeux vidéo en ligne émettent une fois et demi de plus de gaz à effet de serre que le secteur aérien. et leur consommation électrique annuelle mondiale utilise la production de dix centrales nucléaires 

Accros à la fast fashion

Shein, 150 milliards de vêtements produits, 8000 nouveaux designs par jour, cette marque chinoise qui séduit particulièrement la génération Z à travers Tik Tok, mais d'autres aussi, combine, outre les conditions de travail déplorables, tous les éléments propices au changement climatique. Utilisation de pétrole, de produits chimiques dangereux, de plastique, pollution digitale, usage important de l'intelligence artificielle,, recyclage impossible à cause de la très mauvaise qualité des vêtements, décharge à ciel ouvert dans certains pays, pollution par les transports à cause des dizaines de milliers d'envois journaliers...

Accros à la fast food

La nourriture proposée par les enseignes de fast-food provient d'une agriculture intensive et utilisatrice d''engrais et de pesticides et qui contribue à l' épuisement des ressources en eau. L'utilisation d'emballages jetables augmentent aussi la production de déchets , même si des améliorations sont en vue.

Accros aux commandes sur Internet et à la livraison

Outre le temps passé sur les sites marchands pour s'informer sur le produit puis commander et payer, le plus lourd en impact carbone a lieu au moment de la livraison réalisée par de petits véhicules qui parcourent non stop le territoire pour livrer le plus vite possible. Amazon a même sa propre flotte aux Etats Unis pour répondre à cet impératif, sans compter l'utilisation de ces mêmes véhicules pour les retours marchandises, de l'ordre de un sur six.                                    Il ne faut pas oublier encore la quantité de cartons, papier bulle et autres emballages nécessaires au transport de ces produits et à la quantité de vide générée et non utilisée.

Accros aux ongleries ( pour finir dans la futilité )

Un petit biais à la mode pour évoquer rapidement l'impact environnemental de la production des cosmétiques avec des matières premières très polluantes, pour les ongles par exemple, gels, résines, solvants qui polluent l'air qui environnent les ongleries. Mais cette problématique  ne concerne pas que les générations citées précédemment  et l'on peut remonter dans l'abécédaire pour trouver un public également utilisateur..                                                                                                                                            Ceci est d'ailleurs valable pour les autres addictions aussi.                                                                                                                                                                                                                                                    Mais il n'en est pas moins vrai que les jeunes générations, à part ceux qui sont très investis dans la lutte contre le changement climatique et font souvent l'objet de critiques ou de moqueries, ne s'engagent pas pour l'instant dans des comportements propices à freiner un peu les dommages environnementaux causés par l'activité humaine.

Elles ne sont pas isolées dans ce genre de comportement. Politiques, il n'y a qu'à voir le recul du Pacte vert dans les instances européennes, entreprises qui au mieux, font du greenwashing, au pire rien du tout et continuent allègrement leur travail d'extorsion des biens de la Planète Terre, ils sont nombreux à ne pas vouloir voir les conséquences de leurs actes.